Au rythme de Dakar est une déambulation, une rencontre qui en amène une autre, un partage, entre joies et soucis du quotidien. Du griot porteur de savoirs traditionnels aux jeunes rappeurs, des danses afro-contemporaines aux danses traditionnelles, les artistes nous livrent leurs parcours et leurs combats personnels, valorisant les pratiques culturelles et artistiques de l'Afrique de l'ouest. Ils travaillent pour l'émancipation des jeunes s'engage dans la lutte contre la délinquance, pour l'art, pour le beau, pour le mouvement et la création. C'est ainsi que la capitale devient un espace de transmission, d'émancipation, de revendication et d'échange où l'art s'épanouit sous toutes ses formes, au rythme de Dakar...
Ce projet émane des passions de la réalisatrice, Amandine Greneche, pour la musique, l'Histoire et les civilisations. Ses recherches la conduisent à repenser sa conception de la musique, de l’art et de la culture en général. Dans de nombreux pays à tradition orale, le concept caché derrière le mot "musique" n’existe pas. On y parle d'instruments, de rythmes, de danses, de masques, de chants, etc. La musique fait partie d’un tout et n'est pas séparable de la danse, du chant dans les rites, les contes, les mythes et légendes.
Pour le démontrer,elle imagine et co-réalise en 2019 un premier film sur la musique au Gabon, son pays d'origine. Ce documentaire devient pour elle une excuse, une phrase d'accroche pour aller à la rencontre de l'autre, offrant des espaces d'expression où elle peut ajouter sa touche artistique. C'est un outil de valorisation et de partage.
En juillet dernier, elle rencontre le label "244 prod" au Sénégal. Leurs passions communes pour la musique et l’image les réunissent et l'envie de réaliser un second volet documentaire sur la musique à Dakar devient une évidence. Elle s’associe à Coline Ouisse, avec qui elle a co-réalisé son documentaire, pour l’assister dans la réalisation. Leurs sensibilités et leurs connaissances des arts et de la culture se complètent et s’alimentent pour représenter les liens entre les pratiques traditionnelles et les arts urbains à Dakar.
Amandine souhaite réaliser un documentaire sourcé avec une dimension anthropologique, et tend à donner une image juste en réalisant plusieurs voyages. Son équipe a besoin de temps pour connaître les personnes qu'ils rencontreront et pouvoir capturer des moments intimes et spontanés qui font la beauté, mais aussi l'authenticité d'un moment. Aujourd'hui, ils sont soutenus par la Sacem au titre de l'aide au développement de documentaires musicaux.